Bonjour à tous,

Le confinement nous bloquant tous chez nous à la maison le soir, pourquoi ne pas en profiter pour organiser un nouveau concept de ciné-débat chacun chez soi ?

C’est ce que nous avons expérimenté en ce début du mois de Novembre : un ciné débat où tout le monde regarde le film en même temps mais chacun chez soi, avec un débat en visio juste après pour debriefer toutes les idées !

Nous étions une dizaine à participer, et cela a super bien fonctionné : les débats ont été très riches, on a pu partager nos ressentis et imaginer des actions à prendre pour faire évoluer nos pratiques sur le web.

On ne va pas refaire le débat ici, mais dans tous les cas je vous conseille ce superbe documentaire qui éclaire au sujet des conséquences sociétales de l’utilisation massive des réseaux sociaux et des services « gratuits » proposés par les plateformes géantes du web qui ne dépendent que de la publicité (les WTFPIG – WhatsApp/Twitter/Facebook/Pinterest/Instagram/Google).

Je pensai être assez au courant des problématiques que ces nouveaux fonctionnements impliquent au niveau des individus, mais j’en ai découvert incroyablement plus. A voir !

A découvrir sur Netflix (c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité mais pourquoi pas), ou par d’autres biais moins officiels.

Par ailleurs, le site web du film donne aussi pas mal de pistes une fois que l’on a vu le documentaire et que l’on souhaite aller plus loin dans la démarche de prise de conscience numérique, notamment pour reprendre en main ses données : https://www.thesocialdilemma.com/

En conclusion

En attendant des jours meilleurs où l’on pourra de nouveau faire des ciné débats « en vrai », le principe par visio interposée est plutôt sympa : à reconduire, vous pouvez déjà nous donner vos idées pour le prochain film !

A bientôt !

Guilhem

 

Bonjour à tous,

L’édition 2020 n’aura malheureusement pas lieu, pour les raisons que chacun devine : le folk n’est pas vraiment compatible avec une pandémie qui se propage par contact rapproché… On a essayé de faire en sorte de pouvoir le tenir tout de même mais trop de paramètres entrent en jeu, alors rendez-vous l’année prochaine !

A bientôt au Morimont,

L’équipe du Labo M

 

Malgré un potager démarré tard dans l’année (fin avril), il se montre déjà bien productif. En ce moment nous récoltons haricots, courgettes, premières courges, concombres, poivrons, et des belles fleurs égayent le jardin : lupin, muflier, tournesol, calendula, dahlia, zinnia, solidage, armoise, onagre, camomille romaine, sarrasin, amaranthe, mauve, cosmos…

Ci-dessous, l’association maïs-courge fonctionne bien ! la courge sert de couvre-sol, sa croissance ne dérange pas le maïs qui monte en hauteur. Le système complet, appelé « milpa », comprend aussi du haricot grimpant qui se sert du maïs comme d’un tuteur.

D’autres récoltes suivront bientôt : artichaut, courges (butternut, potimarron), pommes de terre, tomates, maïs, poireaux, chou kale, betteraves, oignons blancs.

Des lentilles et pois chiches ont été semés au printemps et produisent maintenant leurs gousses, qui se font sans attendre dévorer par les souris… il restera peut-être de quoi faire un mini houmous ! Et on en sèmera plus l’année prochaine.

Nous venons de semer quelques légumes d’hiver : épinards, mâche, cerfeuil d’hiver, et une parcelle a été semée en phacélie (engrais vert) pour préparer la terre pour l’année prochaine.

Certaines plantes sauvages se plaisent bien dans le jardin comme les orties, la cardère sauvage (photo ci-dessous), le chénopode blanc, le séneçon commun. Chacune a son utilité ; ainsi les orties riches en minéraux et azote sont utilisées en purin ou directement en paillage, la cardère est bénéfique aux oiseaux qui mangent ses graines en hiver et se désaltèrent en été dans les puits formés à la base des feuilles, le chénopode (famille du quinoa et de l’épinard) produit des feuilles très bonnes en salade.

 

Sur les quatre buttes creusées cet hiver, une est entièrement finie, les autres sont en cours de remplissage avec une alternance de branches mortes en décomposition (riches en carbone) et de tontes et déchets verts frais (riches en azote). Il est tard pour planter sur les buttes cette année, nous allons soit semer un engrais vert qui tiendra tout l’hiver (vesce, féverole…), soit les laisser maturer tranquillement en attendant le printemps.

Comme ce type de butte est censé être fertile sans ajout de matière pendant plusieurs années, nous aimerions y planter des légumineuses vivaces en association avec des légumes divers.